Mes mots lancés dans le cyber-espace à lire avec une
bonne tasse de thé et un brin de légèreté.
Un brainstorming d'idées, de mots, de photos, de livres, de films, d'envie, de beauté, de mode, d'intérêts divers!!!!!!!!

lundi 25 mars 2013

Un livre qui me parle... et qui pourrait sans doute parler à d'autres

Se résoudre aux adieux - Philippe Besson-



J'ai lu ce livre il y a quelques années, et cela peut paraître bête, mais il me parle, il déborde de vérité, comme si quelqu'un avait mis des sentiments en mots (et non des clichés), chose tellement dure à faire. Je suis retombée dessus la dernière fois, et j'ai donc décidé de laisser ici quelques extraits...
 


"Mais aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours. Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l'habitude ne s'invite et nous tue, ou pire : nous anesthésie. Ne pas croire que plus rien ne reste à faire mais au contraire séduire, séduire encore.
Aimer, ce n'est pas gagner à tous les coups. C'est prendre des risques, faire des paris incertains, connaitre la frayeur de perdre sa mise pour mieux savourer le frisson de la douleur."

"Je ne lui ai presque pas parlé de toi. Il connaît ton existence, bien entendu. Il sait le temps partagé, les amours chaotiques, la séparation. Je lui ai mentionné ton prénom, ta profession, ces choses à quoi on a recours pour définir les gens, pour les situer, mais guère plus. Je n'ai pas évoqué la violence des sentiments, ni celle de la rupture. Il ne m'a pas particulièrement questionnée, je n'ai pas eu à lui mentir. Je me tais pour ne pas l'effrayer. Je ne voudrais pas qu'il me considère comme une femme friable, vulnérable, ni comme une malade pas vraiment guérie et susceptible de rechuter. Je lui dissimule les entailles profondes que tu as laissées, aussi bien celles qui me font souffrir que celles qui racontent nos étreintes passées. Ainsi, il n'a pas à redouter que je me perde à nouveau. Je suis convaincue néanmoins qu'il a compris l'essentiel. S'il ne m'interroge presque pas, c'est parce qu'il dispose des réponses. Il ne mesure pas exactement l'ampleur des dégâts que tu as causés mais il la devine presque assurément lorsque, posant ses doigts sur ma peau, il épouse le creux de mes plaies."

"Je serais ravie d'être de celles qui encaissent les coups sans broncher. J'ai toujours éprouvé de l'admiration pour les personnes qui conservent leur sang-froid en toute circonstance, restent debout au milieu des champs de ruine et trouvent encore la ressource de secourir les blessés. Je n'ai pas leur courage, hélas, leur détermination, ou leur inconscience. Je suis trop lucide pour ne pas voir les désastres. Et trop fragile pour les regarder sans vaciller."
 
 
 
 
 


Breakfast at Tiffany's
 
 
FROM KAHI WITH LOVE
 
 
 

mardi 19 février 2013

Le goût de la première fois.

Ecrire un blog. Waouh.

J'ai ouvert ce blog il y a peut être deux semaines, et pour l'instant, je ne me suis pas sentie d'y écrire le moindre mot. WELL DONE KAHI.
J'adore le concept du blog, j'adore en lire... mais c'est comme si cela me posait un problème de réaliser le mien. Cela fait pourtant quelques temps que je pense à en tenir un à moi. Mais c'est comme si une part de moi avait du mal avec le côté narcissique que peut être un blog. Je ne suis pas une personne qui s'aime, mais encore moins une personne qui ne s'aime pas hein, je m'accepte. Donc je crois que je vais juste essayer de rester fidèle à ce que j'ai envie de montrer sans gnangnan, juste comme je le sens.
 
 
Entre appréhension et envie, je vais juste voir où ce blog peut aller.

From Kahi With Love.